Publié dans Editorial

In extremis !

Publié le mercredi, 22 octobre 2025

L’Allée des baobabs échappe in extremis au ravage destructif du feu !

Des feux de brousse d’une terrible intensité se déchainaient autour du site de la légendaire « Allée des baobabs », un joyau du patrimoine national. Un haut lieu du tourisme national qui attire des visiteurs sinon des touristes du monde entier. Selon les informations émanant des responsables locaux, le site a pu être sauvé au dernier moment.

Pour tous les circuits touristiques vers l’ouest dans le Menabe, la visite de l’Allée des baobabs est incontournable, un passage obligé, de préférence vers la fin de la journée pour assister un magnifique coucher de soleil entre les baobabs. En effet, un endroit très prisé par les touristes fortunés. C’est inconcevable de voir un jour l’Allée des baobabs … calcinée ! La protection et la sauvegarde de nos patrimoines à valeur ajoutée touristique doit faire l’objet des traitements particuliers. La communauté villageoise de base, la première concernée par la sauvegarde, est appelée à veiller constamment de telle sorte qu’aucun danger puisse porter atteinte à l’intégrité du précieux joyau du village. Les responsables étatiques, le département de l’Environnement et du Développement durable, pour sa part, doit établir une stratégie durable pour la protection permanente de nos richesses naturelles notamment en cette période de feux de brousse fréquents. On assiste actuellement à des sonnettes d’alarme tirées un peu partout par les comités de vigilance de base sur le péril qui touche le pays en raison des incendies de brousse que l’on constate déclarés un peu partout. Ils lancent les alertes, des appels urgents, du fait que lesdits feux menacent très sérieusement les zones forestières du pays jusque dans  les aires protégées.  Il importe d’établir des politiques nationales de sauvegarde de la biodiversité qui abrite la faune et flore endémiques. Une urgence parmi les urgences prioritaires nationales qui attendent la nomination du nouveau patron du MEDD et par la suite des actions concertées au niveau du Gouvernement. Faut-il rappeler à tout moment que la sauvegarde de l’environnement et la protection des activités touristiques constituent la pierre angulaire du développement de Madagasikara. Sans omettre évidemment l’intérêt majeur que représentent pour le pays les autres secteurs-clé tels l’énergie, l’industrie et ses dérivées et le secteur agricole. En fait, le monde agricole en déperdition a besoin en urgence d’être sauvé ou secouru. Sans minimiser le rôle capital que jouent nos richesses naturelles endémiques, en faune et flore, dans le processus du développement de Madagasikara. La conservation de nos espèces protégées constitue un trésor naturel que les riches touristes internationaux se déplacent de loin pour les admirer ou les visiter dans leur milieu naturel. Autant de richesses et d’opportunités que nous avons intérêt à les capitaliser au service de l’intérêt général du pays.

Personne n’est pas sans savoir de la décadence de notre patrimoine culturel au profit de la culture de l’autre rive (andafindranomasina). Le goût et les rythmes de l’occident supplantent les richesses culturelles du pays. Nos valeurs culturelles héritées de nos ancêtres se dissipent comme une trainée de fumée qui avec le temps disparait pour ne plus revenir. Serait-ce le résultat d’une loi implacable dictée par la mondialisation !

Pour le moment, l’Allée des Baobabs est sauvée ! Qu’en est-il des autres ! Réfléchissons !

Ndrianaivo

Fil infos

  • Déstabilisation supposée de la Refondation de la République - Silence total !
  • Actu-brèves
  • Vie de la Nation - Le Cardinal Tsarahazana dénonce un « christianisme de façade »
  • Actu-brèves
  • « Perquisition » avec violence - Les parents d’une haute conseillère Constitutionnelle torturés
  • Enseignement supérieur - Tolérance zéro réaffirmée face aux abus sexuels
  • Actu-brèves
  • Hauts emplois de l’Etat - Ruée vers les 24 postes de chef de Région
  • Elections consulaires des Français de l’Etranger - La liste Français du Monde revendique une meilleure prise en charge sociale
  • Refondation - « L’espoir d’un véritable renouveau démocratique s’amenuise », dixit la société civile

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Sous-pression !
    Soixante jours ! Telle est la durée de la consigne (militaire) donnée au Gouvernement nouvellement installé par le Chef de l’Etat, le colonel Michaël Randrianirina, assurément avec le consentement des quatre officiers supérieurs avec rang de Président, Hauts conseillers de la République, le colonel Lucien Rabearimanana, le médecin – colonel Manantenasoa Marcellin Zafitasondry Manuelson, le colonel Solofoniaina Rampanarivo et le lieutenant - colonel Gervais Andriamiarisoa. Aujourd’hui, on entame les trente derniers jours. Dans l’Armée, « on obéit d’abord, on discute après ». Et Dieu seul le sait si on aura le temps de discuter après ! Sous la menace de l’épée de Damoclès, sur leur tête, les ministres risquent fort de travailler et d’agir sous pression. Pour un membre de Gouvernement nouvellement nommé, qu’est-ce qu’on peut réaliser en soixante jours ? La tradition républicaine universellement admise, du moins dans les pays ayant un solide ancrage de la démocratie, on se…

A bout portant

AutoDiff